Au nord-ouest du département de l’Isère, la communauté de communes du Pays roussillonnais et celle du Territoire de Beaurepaire ont fusionné le 1er janvier 2019. Le nouvel ensemble réunit 37 communes et 67 500 habitants. Son schéma de cohérence territoriale (Scot) associe des collectivités de l’Isère mais aussi du Rhône, de l’Ardèche et de la Drôme voisins. C’est à la fois une terre industrielle, avec des activités concentrées dans les pôles de Roussillon, de Saint-Clair-du-Rhône et dans une moindre mesure de Beaurepaire et un port fluvial industriel en développement à Salaise-Sablons ; et une région rurale et agricole où se trouve notamment la réserve naturelle de l’île de la Platière. Entre Beaurepaire, La Côte-Saint-André et Saint-Étienne-de-Geoirs, on célèbre Hector Berlioz.
La communauté de communes Entre Bièvre et Rhône a mis en œuvre une démarche climat air énergie afin de mener une réflexion globale sur les consommations d’énergie, le développement des énergies renouvelables, les réductions d’émissions de gaz à effet de serre, l’amélioration de la qualité de l’air et l’adaptation au changement climatique. Les deux collectivités qui la composent avaient élaboré, dès 2018, avant même la fusion, un schéma directeur des modes de déplacement doux. C’est avec 3 autres intercommunalités qu’a été signée la charte forestière Bas Dauphiné-Bonnevaux. Un service de transport est exploité par la communauté de communes, comprenant une ligne urbaine régulière ainsi que des services de transport à la demande et dédiés aux personnes à mobilité réduite. Les 2 gares du territoire, situées à Péage-de-Roussillon et à Saint-Clair-du-Rhône, sur la ligne Lyon-Vienne, voient leur trafic augmenter chaque année ; la communauté de communes a mené des travaux pour en aménager les abords dans l’esprit de pôles multimodaux.
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